Lorsque la colère divine domine dans le monde, nous détenons une des plus grandes ségoulot pour être protégé : Chabat, comme nous disons dans le chant ‘’ki échméra chabat, el yichméréni’’ – lorsque je garde le Chabat, D’IEU me protège ! Le Chabat est un bouclier protecteur de tous les drames qui surgissent dans le monde ! Pour que Chabat détienne cette vertu il nous faut respecter quelques conditions :
1/ préserver sa bouche durant tout Chabat,
2/ imprimer une ambiance agréable à la maison,
3/ créer un environnement defoi en D’IEU,
4/ réduire la tension au sein du couple,
5/ ne pas s’enflammer
6/ les repas de Chabat ne doivent pas être un ring de règlement de compte
7/ au maître de maison de se comporter comme un père miséricordieux et ne pas faire preuve d’autorité excessive
8/ s’intéresser à chaque enfant avec amour et affection,
9/ renforcer les relations familiales.
Le repas de Chabat est un moment propice pour transmettre aux enfants la foi et confiance en D’IEU, de les vacciner face aux drames de la société et de leur offrir les outils pour faire face aux échecs de la vie. Tout ceci ne peut se faire uniquement si l’ambiance à la maison est paisible. Les enfants auront plus de facilité à être bons s’ils sont témoins de l’harmonie qui règne entre ‘’papa’’ et ‘’maman’’, lorsqu’ils constatent que ‘’papa’’ sait complimenter ‘’maman’’ dans tout ce qu’elle fait. C’est bien là un des rôles principaux du mari : agréer tout le temps son épouse.
En ces moments difficiles que nous traversons ce n’est qu’en faisant de notre demeure celle de la Présence Divine que nous pouvons connaître la délivrance, en respectant ce programme nous atteindrons cet objectif !
Le Rav met ici deux notions en parallèles et les conjugue : CHABAT et le COUPLE. Cela veut dire qu’on doit prendre le Chabat et en faire le programme du couple, du foyer et de la famille. On introduit le Chabat en soi ! Tout le monde à la maison et tout ce qui s’inscrit dans la maison doit être animé du parfum du Chabat. Tout devient Chabat.
Cet exercice s’appelle le respect du conjoint, le mettre en valeur, en le complimentant tout le temps sur tout ce qu’il fait. Intéressant de noter que le Rav attribue cet exercice davantage au mari, au père ! Le ‘’kavod chabat’’ comme le ‘’kavod du conjoint’’ sont la clé du bonheur absolu. C’est bien là le plus grand drame de l’humanité : l’absence de kavod que l’on peut offrir à l’autre, et, paradoxalement, les couples ne se respectent pas (assez). Chabat est l’exercice du kavod, mais de la façon la plus concrète en redonnant à l’autre toute sa place, toute la considération qui nous tient tant à cœur, à tous. Là se trouve le vrai bonheur absolu, lorsqu’on est reconnu comme étant ce que je suis, alors plus rien au monde ne peut m’attaquer.
C’est ainsi que nous ramenons la Présence Divine dans le Monde ainsi que Sa protection et ce qu’IL a de plus beau à nous offrir : le Kavod Chamaïm – la gloire d’Hakadoch Barouh’ Hou ! Le premier pas honorant D’IEU c’est Chabat. Mais de nos jours que respectons-nous ? Notre smartphone ! Notre match ! Nos loisirs ! Qui respectons- nous véritablement ? Le drame de notre société est que nous ne respections plus rien. Revenons vite au kavod, alors D’IEU sera manifestement avec nous pour ne connaître que des bonnes nouvelles, et surtout le bonheur assuré !