Le Tiferet Chlomo écrit : depuis que le temple a été détruit on retrouve la Présence Divine dans le Chabat ! C’est cela le cadeau que D’>IEU nous a offert à travers le Chabat, cette faculté de rapprocher la providence à partir du Chabat ; Tout ce qui se passait au Temple on le retrouve dans le Chabat. C’est ce que nous disons dans le chant Léh’a Dodi ‘’rav lah’ chevet beemek habah’a’’ – même si tu es dans la profondeur de l’accablement tu as encore beaucoup à faire et à atteindre à travers le Chabat ! Nous devons comprendre encore plus, dit-il, maintenant que nous n’avons plus le Bet Hamikdach, notre Chabat est encore plus puissant qu’auparavant ! Le Arizal dit qu’on peut même atteindre le niveau de Adam avant la faute ! Car, explique Rav Sheinfeld (Ech Hachabat page 48), lorsqu’on est dans l’obscurité de l’exil l’éclat de la lumière du Chabat est encore plus fort et puissant ! Le Séfat Emet écrit : lorsque nous ne faisons rien le jour de Chabat on atteint des niveaux plus élevés que les sacrifices approchés au Temple! C’est ainsi que le Chem Michmouël explique : la construction du Tabernacle ne se faisait pas durant le Chabat, puisque par le Chabat nous découvrons la Présence Divine tout autant qu’à travers le Temple ! Et, au nom de Rabi Bounam de Parchish’a ztsal il écrit encore: par la destruction du temple tout a perdu de sa valeur excepté la Tora, elle est restée pure, ainsi le Chabat est resté dans toute sa pureté et puissance. Le Yaârot Dévach écrit quelque chose de surpuissant : les Sages enseignent que lorsque nous sommes en exil D’IEU est avec nous ; où est-il ? Dans le Chabat. C’est bien cette Présence Divine qui nous protège et ne nous laisse pas périr en exil. C’est la raison dit-il que le Temple a été détruit le jour de Chabat, afin que nous ne périssions pas définitivement ! Le H’atam Sofer (Chémot 31-13) dit que la sainteté du Chabat est supérieure à celle du Temple ! C’est la raison pour laquelle la construction du Tabernacle ne repousse pas le jour de Chabat. Et puisque les Sages nous enseignent que nous devons transgresser Chabat pour sauver la vie d’une personne qui est en danger, cela prouve que la sainteté d’un juif surpasse tout. Comprenons bien alors que lorsque le juif respecte le Chabat il atteint des niveaux tellement supérieurs. Chabat est le plus haut niveau dont nous sommes en mesure d’atteindre. Avec Chabat on surpasse tout. On est le plus proche possible de D’IEU. On n’est tout simplement pas assez conscient de ce que nous sommes en mesure de faire sur terre !

Tosséfète Chabat

Rav H’aïm Meir Cheh’ter chalita écrit dans son livre fabuleux ‘’Tossefet Chabat’’ page 549 :
La majorité des décisionnaires écrivent qu’il est un commandement de la Tora de faire rentrer Chabat le plus tôt possible – ‘’tosséfète chabat’’! Les sages promettent d’innombrables bénédictions pour ceux qui font rentrer Chabat plus tôt. Le Arizal promet des enfants purs et tsadikim si on fait attention à cette mitsva. Le H’afets H’aïm (Michna Béroura 256-2) cite cette promesse à ceux qui encouragent les autres à suivre cette mitsva, il écrit : « il est bon que se trouvent des personnes qui se dévouent à sillonner la ville pour encourager les commerçants de fermer tôt leur boutique et de rentrer tôt chez eux afin d’allumer les lumières de Chabat. Heureux ceux qui encouragent le peuple d’Israël à se rapprocher de leur Père céleste, ils mériteront grâce à cela à avoir des enfants qui seront les Grands d’Israël ». Dans Le Chaâr hatsion il écrit encore : « au traité Chabat 23B les Sages enseignent ‘’celui qui fait attention d’allumer les lumières de Chabat aura des enfants érudits dans la Tora’’. Être soi-même, et à fortiori, celui qui encourage les autres connaîtra la réalisation de cet enseignement ».

Dans son livre Chem Olam chapitre 6 le H’afets H’aïm écrit encore : « le mérite de ceux qui encouragent les autres à cette grande mitsva est immense, sans aucun doute le mérite du Chabat les protègera de tout jugement négatif dans le monde à venir, ils n’y verront que le délice divin. Par le mérite de cette mitsva ceux qui n’ont pas encore d’enfants ils en auront, et ceux qui en ont déjà ils verront leurs enfants grandir dans la Tora, et ceux même si leurs enfants se sont éloignés du chemin de la vérité !

Le Rah’amé Haav rapporte l’histoire de Rabi Israel’, qui devint le père de Rabi Moché Isarlech le Rama parce qu’il était très ferme sur l’application de cette mitsva. Il faut attendre le chabat et non que le Chabat nous attende. Il faut encourager davantage les commerçants qui sont attaqués par le yetser hara qui leur envoie des clients, juste avant Chabat. Rabi Israel’ tenait une boutique de soie, il avait pris sur lui de fermer sa boutique le vendredi à midi, quoi qu’il arrive. Un vendredi le yetser hara prit l’apparence d’un homme important et très riche, il se rendit à la boutique du Rav et choisit de la marchandise, compara les tissus et négocia les prix. Le temps passa et le Rav lui dit : désolé il est midi je dois fermer mon commerce ! L’homme le supplia d’attendre encore un peu le temps qu’il termine ses achats ; mais, le Rav refusa catégoriquement et mit son client dehors. De ce fait il perdit beaucoup d’argent vu l’affaire qu’il venait de perdre. Pour le récompenser, D’IEU lui envoya un fils saint lumière d’Israël le Rama !

Les Maîtres Pétah’ Hadévir, Minh’at Chabat et Olat Chabat rapportent cette promesse d’avoir des enfants et dans la Tora pour tout celui qui encourage les autres à faire Chabat et à le faire rentrer tôt ! Le Péné Menah’em rapporte aussi cette promesse au nom de son père le Imré Emet.

Rabi H’aïm Kanievski chalita rajoute sur les propos du H’afets H’aïm : Tosséfète Chabat promet la guérison à toute maladie ! C’est la magie de celui qui rajoute du temps à Chabat. De toute évidence il faut comprendre l’effet de cette mitsva. Posons-nous la question simplement, en quoi cette mitsva a le pouvoir de nous donner des enfants qui plus est aussi brillant que possible ? Il existe plusieurs réponses. Soit c’est un cadeau que D’IEU fait à l’homme qui montre qu’il aime le Chabat, parce que D’IEU aime le Chabat. Soit parce qu’à travers cette mitsva où on prend du temps profane pour le rendre saint de Chabat on montre qu’on vit dans une dimension qui dépasse l’enjeu des lois de la nature…

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