Le Chabat du chauffeur de Taxi

Rav Goal Elkarif (Hagada Sas Béimratéh’a page 422) raconte : Le Gaon Rav Yéouda Tsadka ztsal commande un taxi. Le taxi arrive, le Rav monte et parle avec le chauffeur. Ce cernier raconte au Rav qu’il a été contacté pour conduire une personne à l’aéroport le samedi suivant ! Le Rav s’exclame : mais c’est Chabat comment vas-tu faire, c’est interdit ?! Le chauffeur répond : je me suis engagé, et on m’a déjà avancé l’argent de la course qui s’élève à 600 chekel. Le Rav n’hésita pas un instant et sorti 600 chekel de son porte feuille, il les présenta au chauffeur et lui demanda avec insistance d’annuler cette commande et de rendre l’argent à la personne et voilà 600 chekel donc il ne subira aucune perte. Le chauffeur refusa l’offre du Rav prétextant qu’il ne pouvait pas changer d’avis, un mot c’est un mot, je me suis engagé c’est tout. Mais le Rav insista tellement que le chauffeur face à la étermination du Rav il lui dit : j’accepte d’annuler la commande de Chabat mais s’il vous plaît reprenez votre argent je veux garder le mérite de la mitsva. Le Rav lui demanda alors de formuler verbalement qu’il annule la commande et prend sur lui de faire Chabat. Le chauffeur s’exécuta ! Au bout de quelques minutes le chauffeur reçoit un appel, c’est son client qui l’appelle pour l’informer que le vol de samedi est annulé et qu’il voyage finalement dimanche et sollicite ses services ! Ainsi le mérite de son engagement du Chabat lui vallu de ne pas perdre la course commandée ! Il n’a pas eu à subir la gêne d’annuler sa commande !

Nous devons comprendre, conclut Rav Elkarif, toutes les difficultés de la vie sont des épreuves auxquelles D’IEU soumet l’homme, parfois il faut être patient et attendte longtemps avant de voir le bénéfice de l’effort et la délivrance qui en découle, et parfois la bénédiction arrive très vite. Il faut se renforcer et espérer la délivrance qui finie par arriver.

C’est vrai ce n’est pas évident, mais cela est le propre même du chabat, le vivre en soi en bénédiction, la finalité du Chabat n’est pas d’attendre une bénédiction autre que celle là même de pouvour faire Chabat. J’ai personnellement rencontré dernièrement un homme qui m’a dit avoir trouvé du travail et il me dit : D’IEU ne m’a as fait riche mais m’a offert un travail où je suis libre pendant Chabat. Je lui ai dit : là est ta richesse, avoir un travail et pouvoir faire Chabat. Beaucoup de gens n’ont pas saisi l’enjeu du Chabat, boutiques et commerces et cabinets sont ouverts Chabat, parce qu’ils n’ont pas compris que Chabat est en lui-même notre richesse. Alors tel ce chauffeur de taxi, et ses semblables, sensibilisés par la conviction du Rav, espérons que tous abandonnent le travail de Chabat pour garder pleinement Chabat, et souhaitons que leur dévouement surnaturel leur soit source de bénédiction pour eux et pour tout Israël. Amen.

Chabat, toute la semaine !

Rav Chmouel David fridman chalita (Métsouvé véossé volume II page 203) rapporte les commentateurs qui nous invitent à faire Chabat toute la semaine ! Le Ramban écrit qu’il est important de parler de Chabat durant toute la semaine, ceci est inclus dans la mitsva de ‘’zah’or èt yom hachabat’’, d’ailleurs dit-il, nos jours de la semaine ne portent pas de nom propre mais sont appelés en référence au Chabat, nous disons pour le dimanche, premier jour du chabat’’ et ainsi de suite pour toute la semaine. Le H’afets H’aïm disait : lorsque tu fais ton travail les jours de la semaine dis toi parallèlement que ceci est interdit le jour de Chabat. Le Iglé Tal rappelle qu’étudier les lois de Chabat durant la semaine s’inscrit dans cette mitsva de ‘’zah’or’’. Lorsque le H’azon Ich voyait une personne qui se rongeait les ongles, il lui disait : je pense qu’on ne peut pas boire le vin d’une bouteille que tu aurais toucher, effectivement ta mauvais habitude te conduit inconsciement de transgresser Chabatt en te rongeant les ongles ce jour là ce qui est interdit ! Bet Chamaï avait pour habitude que tout ce qu’il voyait de beau et bon durant la semaine il l’achetait et disait que c’est pour Chabat, c’est ainsi qu’il faut agir écrit le Bah’. Au traité Chabat 119A est rapporté l’enseignement de Rabi Yichmaël Bérabi Yossi : honorer le Chabat promet à l’homme la richesse, comment honorer Chabat ? Lorsque dans la semaine il voit un beau morceau de viande chez le boucher il l’achète et le garde pour Chabat. Le Beer hetev (242-1) écrit : celui qui a reçu des mets pour Chabat il n’aura pas le droit de les consommer durant les jours d’avant Chabat ! Le Ari zal disait : dès la sortie de Chabat il faut se préparer au Chabat suivant !

Durant toute la semaine on doit se mettre en condition au Chabat qui arrive, selon le Ramban c’est bel et bien la réalisation du commandement de la Tora ‘’zah’or èt yo hachabat’’. C’est Chabat toute la semaine !!!

Chabat, le jour de la Vérité

Le Tsadik Rav Moché Rozinstein ztsal (Ahavat Mécharim page 149) Parler du Chabat c’est parler de l’honneur de D’IEU. Quand bien même il existe déjà de nombreux ouvrages qui traitent du Chabat nous avons tous le devoir de rappeler la grandeur du Chabat c’est ainsi que nous rendons hommage à D’IEU. Le verset dans Chémot 31-16 qui définit Chabat comme étant ‘’bérit ôlam’’ – une allaince éternelle que D’IEU a établi entre Lui et nous nous suffit pour comprendre la grandeur et l’importance du Chabat. Lorsqu’on respecte Chabat on rétabli et renforce cette alliance suprême. Y-a-t-il plus doux que cela sur terre ?! Nous atteignons par cela le niveau de nos Pères : avraham, Yitsh’ak et Yaâkov qui ont su contracter cette alliance avec D’IEU. Avec le Chabat, chaque juif, même celui qui est d’un tout petit niveau, est à même de renouer cette alliance divine. C’est bien là un grand principe qui nous permet de comprendre l’importance du Chabat.

Le commandement du Chabat nous dresse sur la vérité à laquelle nous devons accéder. Chabat est le jour du ‘’emet’’ – de la vérité. De la même manière que le jour de Kipour en soi purifie l’être de toutes ses fautes, ainsi le jour de Chabat en soi nous rapproche de la foi et de la vérité. En respectant convenablement le Chabat on saisi la vérité de toute la Tora, on est tel un prophète qui voit clairement toute la magnificence divine devant lui., on est également tel nos ancêtres qui se sont tenus au pied du mont Sinaï et ont vu la spleneur divine ! Ceci dépasse la foi, parce qu’il y a là un réel ressenti de la Présence Divine. C’est l’unique commandement de la Tora qui dégage autant de vérité. Nos ancêtres au mont Sinaï n’avaient aucun doute de ce qu’ils voyaient de l’honneur de D’IEU, le prophète n’avait aucun doute de ce qu’il voyait de l’honneur de D’IEU, c’est exactement ce que nous pouvons ressentir et vivre lorsque nous faisons Chabat, ceci personne ne peut le désaprouver, c’est une vérité forte et absolue, que chacun est à même de ressentir.

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