בס״ד
Diffusé pour la Gloire d’Hakadoch barouh’ Hou
Par La Yéchiva Torat H’aüm Cej – Nice
Oneg Chabat
« le Délice du Chabat »
Chabat, une Histoire d’Amour
n° 148
L’homme a un accès limité au divin, D’IEU est ‘’éh’ad- yah’id-ouméyouh’ad’’ (Un, Seul, Unique…). Mais IL nous a offert trois moyens pour accéder à l’unicité divine : La Création du monde, La Tora, le peuple d’Israël. Cela veut dire que D’IEU s’est étendu à travers ces trois éléments. A travers eux on a un accès au divin (et si on les additionne l’accès est infini…). Durant la semaine, les occupations auxquelles l’homme est affairé ne le laissent pas entrevoir le divin, il est détaché du divin et vit sa vie comme si elle est indépendante de D’IEU – ce regard de la vie est erroné, l’homme a le devoir de ramener les éléments de la
vie à leur source. Cette union se fait en trois parties comme l’union du couple: Eroussin (fiançailles), Nissouin (mariage), Yih’oud (intimité). Le vendredi soir c’est l’état des fiançailles, le Chabat matin c’est l’effet du mariage, et le Chabat après- midi c’est l’apogée de cette union. L’exercice de l’homme est de réunir tous les éléments et ne plus les percevoir comme étant des entités distinctes et désunies de D’IEU (idée inspiré de Ech Hachabat – Rav Yehiel yeochoua Sheinfeld)
Cet exercice de mariage se joue tous les Chabat. C’est une idée fondamentale et profonde. L’homme vit dans la désunion des éléments. Ce n’est pas toujours facile à
voir un lien et un rapport entre tout ce qui se pas dans notre vie, intérieure et extérieure. Le schéma représentatif de toute cette idée majeure est le couple. Par excellence l’homme et la femme sont deux êtres différents voire opposés. L’art du couple est de former ‘’un’’. Cette quête du fusionnel au sein du couple n’est pas évident parce que chacun ne veut pas perdre son identité. D’où la question comment s’unir à l’autre tout en restant soi-même ?! ce qui est clair c’est que si le couple ne vit pas en conjugaison il y a séparation des êtres et l’histoire devient problématique. On parle beaucoup d’amour dans le couple, mais voilà que
souvent cet amour s’évapore. Il me semble qu’une des raisons à cela, peut-être même la raison essentielle, est que le couple manque de projet commun et manque peut-être de cette volonté de conjugaison des êtres jusqu’à ne former qu’un. Ce projet est la Tora, comme nous l’avons senti dans le trio ‘’Création-Tora-Israël’’. La Création c’est l’expression du divin. Israël c’est l’histoire d’un peuple unique. La fusion D’IEU-Israël ne peut se faire sans la Tora ! Israël n’a aucun sens d’ailleurs sans la Tora. Et l’expression divine à travers la création perd tout son sens, à tel point qu’on en arrive à détacher D’IEU Lui-même de la création et de considérer la création comme étant indépendante de D’IEU. Ce qui est grave bien évidemment. On a besoin de la Tora pour apprendre à connaître D’IEU. La Tora donne un sens à la création qui va nous conduire à D’IEU. C’est ainsi dans l’histoire du couple. La Tora est un ingrédient plus qu’essentiel pour cimenter le couple, le renforcer et lui apprendre à fusionner sans friction.
Au vu des évènements que notre génération connaît (l’épidémie, le terrorisme) il est encore plus que nécessaire de lire l’histoire avec un regard plus existentiel et plus divin. L’homme s’est beaucoup trop éloigné de D’IEU. En tout cas il est certain qu’Israël – la
fiancée, s’est quelque peu espacé de son fiancé – D’IEU. L’attende divine est que nous Le rejoignions afin de connaître un amour sensationnel qui donne un sens parfait à l’existence et à notre vie. D’IEU a tellement à nous offrir, le programme de la Tora est tellement riche et est l’unique moyen de rejoindre notre fiancé pour vivre une histoire d’amour parfaite. Chabat c’est l’histoire d’amour entre D’IEU et Israël.
Echet H’aïl
David, était un étudiant non pratiquant, et aller rendre visite à son grand-père tous les vendredi soir. Il restait un petit moment pour le Kidouch et le début du repas puis repartait. Lorsqu’il épousa une jeune-fille juive, il lui dit qu’il n’est pas pratiquant mais il voudrait que tous les vendredi soir ils chantent entre eux Echet H’aïl, c’est le souvenir qu’il a de son grand-père qui le chantait. La jeune-fille accepta. Puis un jour elle demanda à son mari le sens de ce texte. Il ne connaissait rien de ce texte mais il aimait le chanter en souvenir de son grand-père. Ensemble ils décidèrent d’aller à la rencontre de ce chant. Ils se dirigèrent vers une librairie juive et demandèrent au commerçant de leur traduire ce texte. Le commerçant accepta et leur enseigna les messages de Echet H’aïl. L’épouse s’exclama : si la
Tora reconnaît une place si noble et à la femme je veux apprendre à connaître la Tora. Ensemble ils se renforcèrent et découvrirent la beauté de la Tora jusqu’à en faire leur mode de vie.
Il y a malheureusement beaucoup de méconnaissance et d’ignorance autour de la Tora. Oui un texte si fabuleux que Echet H’aïl composé par le roi Chlomo est à même de corriger nombres d’erreurs et en particulier le regard qu’a la Tora sur la femme.
Ce chant exalté tous les vendredi soir donne une vision plus romantique à la vie du couple et à la Tora toute entière.
Horaires Chabat Kodech Nice
5781/2020
Vendredi 19 h’echvan-6 nov Entrée de Chabat 16h55 *pour les Séfaradim réciter la bénédiction de l’allumage AVANT d’allumer* Samedi 20 h’echvan-7 nov Réciter le chémâ avant 9h14 Sortie de Chabat 17h58 Rabénou Tam 18h13
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Oneg Chabat dédié
à la paix dans le monde
et aux victimes des différences
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Avec l’aide exceptionnelle d’Hakadoch Barouh’ Hou nous arrivons bientôt au 150ème numéro du Oneg Chabat Associez vous à notre élan pour ne connaître que bénédictions dans tous les domaines de la vie.