« Rivka Iménou »par Rav Moché Mergui-Roch Hayéchiva

La TORAH dit (Parachat H’AYE SARAH 24-66) : « Le fidèle serviteur raconta à Yts’hak tout ce qu’il avait fait. » Rachi explique : le serviteur avait réalisé sa mission délicate, consistant à chercher et trouver la future épouse de Yts’hak, son maître. Pour cela, il avait imploré l’Aide divine.

Les versets 12 et 14 du même chapitre précisent : « Et il dit

: Hachem, D. de mon maître Avraham ! Daigne me procurer aujourd’hui une rencontre, et agis avec grâce envers mon maître Avraham. (…) La jeune fille à qui je dirai : ‘Veuille pencher ta cruche, que je boive’, et qui répondra : ‘Bois, puis je ferais boire aussi tes chameaux’, c’est elle que Tu auras destiné à Ton serviteur Yts’hak, et je saurai par elle que Tu as agis avec grâce avec mon maître».

Miracle ! La prière de Eliezer est exaucée immédiatement, et la jeune Rivka se distingue par son H’éssèd [sa générosité] en donnant à boire aux dix chameaux et à leur accompagnateur.

Plus fort encore : la rencontre avec Betouel, le père de Rivka, et Lavan, son frère, qui sont deux idolâtres ! Ils s’exclament en entendant le récit d’Eliezer, disant au verset

50 : « La chose émane d’Hachem ! Nous sommes entièrement d’accord ! » Leurs propos sont suivis de la Bénédiction que l’on souhaite à chaque mariée : « Notre

sœur, puisses-tu devenir des milliers de myriades (c’est la Bénédiction que Hachem a donné à Avraham) et puisse ta postérité hériter, conquérir la porte de tes ennemis. »

Cependant, Yts’hak Avinou ne se laisse pas influencer par le rapport, pourtant impressionnant, d’Eliezer. Il veut s’assurer par lui-même que Rivka est à la fois digne et à la hauteur de la responsabilité d’être une matriarche, comme le fut sa mère. Le verset 67 précise : « Yts’hak accueillit Rivka et la conduisit dans la tente de Sarah, sa mère. » Tant que Sarah était vivante, le NER [lumière] du CHABBAT brûlait d’une veille de Chabbat à l’autre. La bénédiction résidait dans la pâte qu’elle pétrissait et la nuée de la Chekh’ina planait sur la tente, portant signe certain de la Présence divine.

Les trois Mitsvoth réservées aux dames : Ner Chabbat, la H’alah, la pureté familiale ont témoigné du mérite de notre dévouée matriarche, Rivka Imenou, la rendant pleinement apte à devenir l’épouse de notre patriarche, Yts’hak Avinou.

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