« BENI SOIT LE NOM GLORIEUX DE SON REGNE A JAMAIS ! »par Rav Moché Mergui-Roch Hayéchiva

La TORAH dit (Parachat VAERA 7-28) : « Le fleuve regorgera de grenouilles ; elles monteront et viendront dans ton palais, dans ta chambre à coucher et sur ton lit, ainsi que dans la maison de tes serviteurs, dans tes fours et dans tes pétrins. » De plus, leurs coassements insoutenables jour et nuit rendent la vie insupportable aux Egyptiens. A tel point que le pharaon fait appel à Moshé Rabbenou pour qu’il implore HAKKADOSH BAROUKH’HOU d’interrompre la plaie.

Cette plaie des grenouilles est la deuxième qui sévit en Egypte et se distingue de toutes les autres, car elle est porteuse de 4 messages fondamentaux. La TORAH précise (8-2) : « Aaron étendit sa main sur les eaux d’Egypte et la grenouille monta et couvrit le pays d’Egypte, comme l’avait annoncé Moshé au pharaon.»

RACHI attire notre attention sur le fait que le mot grenouille est au singulier, pour nous dire qu’à l’origine une seule grenouille monta du Nil. Les Egyptiens l’ayant frappée, elle s’était divisée en essaims. Et plus on les frappait, plus elles se multipliaient !

Le premier message s’adresse au pharaon et aux nations. Attention ! Plus vous frappez « ma grenouille », plus mon peuple se multipliera. Le second message est que le coassement incessant des grenouilles rappelle aux Egyptiens le cri des immenses souffrances des BENE ISRAEL martyrisés par les terribles travaux.

Le troisième message montre que les grenouilles sont des créatures aquatiques qui fuient le feu. Or elles se sont sacrifiées vivantes et elles ont envahi les fours brulants des Egyptiens. Ce comportement remarquable de MESSIROUT NEFECH [dévouement total] est destiné à interpeller le pharaon et lui faire comprendre qu’il faut exécuter l’ordre divin de laisser partir les BENE ISRAEL, même au prix de sa vie.

Le quatrième message établit que, la plaie étant très éprouvante pour les grenouilles, elles donnent aux BENE ISRAEL l’exemple de l’accomplissement de la VOLONTE DIVINE, sans chercher des prétextes pour se soustraire aux ordres d’HAKKADOSH BAROUKH’HOU. C’est dans cette intention que nous devons réciter de tout notre cœur le verset de PEREK CHIRA : BAROUKH’ CHEM KEVOD MALKH’OUTO LEOLAM VAED [Béni soit le nom glorieux de son règne à jamais.]

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